Spécifications de Numis

La Base de Référence

Graveur(s). Les graveurs sont les auteurs de la pièce. Très souvent, ils signent leurs oeuvres. Dans ce cas, il est intéressant de les connaître. Théoriquement, il ne devrait y avoir, au plus, que deux graveurs par pièce (trois si l'on confie la tranche à un autre), un par face... En pratique, il peut y en avoir plus. Par exemple, le graveur général (en France) qui, en apposant sa marque (son différent) sur la pièce certifie celle-ci. La base de référence doit donc être en mesure de stocker une liste de graveurs pour une pièce donnée ainsi que l'indication de l'existence d'un différent.

Exemples de différents: l'abeille, l'aile, le fer à cheval, le dauphin et la chouette
Matériaux. Les pièces sont généralement faites de métal ou d'alliages de métaux. Il peut y en avoir plusieurs (pièces bi ou tri-métalliques). Ainsi, on stocke le nombre de matériaux constituants une pièce et la description de ces matériaux avec leur nom. La description porte essentiellement sur la couleur et accessoirement sur la composition dans le cas d'un alliage ou d'un mélange (placage par exemple). On n'indique pas de proportions exactes... sauf dans le cas des métaux précieux (Or à 90 %, argent à 63.5 %...).
Dimensions. Les pièces sont de formes assez variées:

Il faut au minimum deux dimensions pour coter une pièce (diamètre et épaisseur pour un disque) et beaucoup plus pour des formes plus complexes comme les anneaux de servitude (qui ont servi de monnaie dans l'antiquité). A toutes ces dimensions il faut rajouter la masse. Les unités utilisés pour exprimer ces dimensions sont celles du système métrique (SI).

Un jeu de dimensions sera arbitrairement décrit par un nom de forme et jusqu'à quatre dimensions, plus la masse.
Années de frappe et quantités. L'année de frappe est souvent un signe distinctif d'une pièce. Un même modèle de pièce est généralement frappé sur plusieurs années et cette année apparaît sur chaque exemplaire. Parfois, la date est inscrite au jour près (pour certains billets notament); d'autres fois, deux dates sont inscrites, exprimées selon deux calendriers différents.

Pour les pièces modernes (à partir su XIX^ième siècle en France) on dispose également des quantités fabriquées par année. Ces quantités permettent d'estimer la rareté de la pièce (même s'il ne s'agit pas du seul facteur). Il est donc important de faire figurer ces informations dans la base.

Des problèmes peuvent se pour l'estimation des quantités produites lorsque le modèle de la pièce comporte des variantes. Certaines variantes (d'atelier par exemple) sont volontaire et connues au moment de la production. Il est donc possible de connaître les quantités produites pour la variante (à condition que le chiffre soit rendu public). D'autres variantes par contre, non volontaires (mais entrant dans le cadre des variantes que l'on veut répertorier ici; cf Variantes) ne sont pas décomptées à part des pièces "standard". Aucune quantité ne peut être indiquée dans ce cas, ni pour la variante, ni pour le modèle "standard". Pourtant, un chiffre existe pour la somme des deux. Il faudrait résoudre ce problème dans la conception de la base de référence.

Un autre problème: les pièces plus anciennes (antiquité, moyen âge...) ne sont pas datées précisement.

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